Master (M1-M2) Procédés et gestion des Industries de fermentation (PGIF)

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Présentation de la formation

Description :

Dans sa Stratégie Nationale de Développement–Cameroun 2030 (SND30) qui s’appuie sur les leçons de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) de développement économique et de l’accroissement de l’emploi au Cameroun voie la zone CEMAC, le gouvernement camerounais a identifié, entre autres, 5 secteurs prioritaires donc celui de l’Agro-industrie.

Ce secteur est indéniablement la plaque tournante et donc la lance de fer de l’industrialisation d’un pays. Mais l’accomplissement de cette vision passe nécessairement, entre autre, par la disponibilité d’une masse critique d’un capital de ressource humaine hautement professionnelle et compétent dans les différentes filières de l’agrobusiness et l’agro-industrie.

Depuis les années soixante-dix, l’Etat camerounais a procédé à l’implantation d’un bon nombre des structures dans ce secteur y compris en 1983, la création sous la dénomination initiale, l’Ecole Nationale Supérieure des Industries Agricoles et Alimentaires (ENSIAAC) et depuis 1994, transformée en Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agro-industrielles (ENSAI).

Cette école technologique de Ngaoundéré avait initialement pour mission de contribuer à la valorisation des productions post-récolte de la nation, à travers la formation de techniciens et d’ingénieurs capables d’assurer les fonctions de production dans les unités de transformation alimentaires, de la maintenance des équipements destinés aux activités de ses unités et de la mise en cohérence avec l’environnement, les productions alimentaires et la santé des consommateurs.

Malgré tous ces efforts par l’état à former un personnel compétent en agro-industrie, le besoin de rendre plus créatifs nos diplômés et les amener à acquérir toutes les capacités nécessaires pour la création des petites et moyennes entreprises, n’ont pas beaucoup progressé.

L’un des sous-secteurs agro-industriels portant et voué à contribuer à l’émergence d’une nation est celui des industries de fermentations. Or, hormis les industries de boissons qui trouvent un certain épanouissement à l’heure actuelle, malheureusement sous forme multinationale, les autres industries de fermentation restent fortement à la traîne voie même inexistantes.

Ce sous-secteur biotechnologique est bel et bien à la portée des pays africains et devrait alors être exploité pour valoriser les produits et sous-produits agricoles afin de leur donner une valeur ajoutée, résoudre le problème d’emploi chez nos diplômés, accroître les revenus de nos citoyens et améliorer sensiblement leur bien-être.

C’est donc dans ce contexte que l’ENSAI a mis sur pied un Master Professionnel sous la dénomination : Procédés et Gestion des Industries de Fermentation (PGIF).

Cette formation se fera en deux phases :

• En tronc commun pendant les deux premiers semestres, et ;
• Par spécialité pendant les deux derniers semestres.

Elle se ferait également en alternance avec l’appui des entreprises.  Les quatre options sont :

• Industries des boissons fermentées ;
• Industries de fermentation des produits laitiers ;
• Industries de fermentation des métabolites primaires et secondaires ;
• Industries de fermentation pour production des enzymes.

Objectifs :

Ce programme vise à :

• Equiper les étudiants selon leurs choix, d’une base solide dans les principes scientifiques et technologiques fondamentaux et de leur application dans le contexte des industries de fermentation en général, et particulièrement, des industries des boissons fermentées et non fermentées, des industries de fermentation des produits laitiers, des industries de fermentation des métabolites primaires et secondaires d’ordre alimentaire et santé,  des industries de  fermentation pour les enzymes microbiennes, des industries de fermentation des produits chimiques et de conversion de la biomasse végétale renouvelable en combustibles liquides et gazeux ;
• Développer les connaissances et la compréhension des affaires et de la gestion ;
• Apprendre les principes sous-jacents, les concepts, les théories et les méthodes de définition pertinents, l’état actuel des connaissances et les possibilités de développement futur des industries ;
• Saisir les contextes globaux, régionaux et locaux de chaque industrie de fermentation selon leur choix ;
• Comprendre la structure des industries de fermentation de leur choix et être conscient des questions politiques, juridiques, éthiques, sanitaires et de sécurité dans la production, la vente et la commercialisation des produits ;
• Permettre aux étudiants de développer leurs capacités personnelles, telles que le travail d’équipe, la communication, l’homme du temps, etc.

Compétences visées :

• Compréhension, connaissances et compétences cognitives

On s’attendra à ce que les apprenants aient :

• • Une connaissance et une compréhension détaillées des matières et des sujets fondamentaux qui sont essentiels pour acquérir le large éventail d’expertise requise pour les procédés et gestion des industries de fermentation, y compris, sans s’y limiter, la science et la technologie des matières premières, la science des microorganismes, la microbiologie, la biochimie, la technologie des procédés, les études commerciales, la gestion, la sécurité alimentaire, le contrôle de la qualité et l’assurance de la qualité, l’évaluation des saveurs et la chimie analytique ;
  • Une bonne compréhension et une bonne connaissance des questions de politique, de législation, d’éthique, de santé et de sécurité qui concernent la conception, la fabrication, la commercialisation et la vente des différents produits issus des industries de fermentation et pour les matières premières, les adjuvants à la transformation, les sous-produits et les déchets de l’industrie.
• Renseignements et recherche (apprentissage éclairé à la recherche)
  • Gérer les données et l’information de façon efficace et efficiente. Utilisez une gamme des techniques pour la présentation au travail : écrit, traité, feuilles de calcul, trousses de présentation ;
  • Prendre la responsabilité de leur apprentissage et devenir plus indépendant en tant qu’apprenants. Travailler efficacement seul et en équipe ;
  • Réaliser une enquête documentaire détaillée et être compétent et expert dans la collecte, l’organisation et la présentation d’informations à partir de www, bibliothèque, revues, livres ;
  • Faire un jugement critique et des évaluations ;
  • Effectuer efficacement les opérations de processus des industries de fermentation à l’échelle pilote, y compris la planification de recettes, de quantités, de paramètres de processus.

Public cible :

Etudiants titulaires d’une licence en Biochimie, Microbiologie, Biologie moléculaire, Technologies alimentaires, Sciences de l’environnement et les techniciens qui souhaitent compléter leur formation dans un des secteur d’industries de fermentation.

La possibilité de faire une formation continue dans une discipline de fermentation industrielle peut aussi être négociée.

Débouchés (académique et professionnel) :

Les débouchés sont :

• Manageur d’entreprise ;
• Directeur d’usine ;
• Chef de production ;
• Responsable QHSE ;
• Chef de cabinet des projets ;
• Expert Consultant ;
• Ingénieur des projets ;
• Gestionnaire de Supply Chaine et Logistiques ;
• Recherche et Développement, etc.

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Dispositif de la formation

Organisation pédagogique :

La formation est organisée en unités d’enseignements (UE) dont la valeur est le crédit, et un stage en entreprise d’une durée de 2 mois en M1 et de 4 mois au minimum en M2.

Le stage fait l’objet d’un rapport écrit et d’une soutenance publique. Le Projet en fin de formation (4 mois au moins) complète l’enseignement scientifique théorique et pratique.

Les UE sont organisées en Cours Théoriques, Travaux Dirigés, Travaux Pratiques, Séminaires et Projets.

Programme de la formation :

Modalité pédagogiques_Master PGIF

Modalités d’évaluation :

Les unités d’enseignement (UE) sont notées de 0 à 20.

 

Nul ne peut être admis à une unité d’enseignement s’il n’a obtenu une moyenne des notes au moins égale à 10/20 pour l’ensemble des évaluations de l’UE.

La compensation entre les unités d’enseignements est subordonnée à l’obtention d’une note au moins égale à 08 sur 20 dans l’UE à compenser. La compensation se fait entre les UE d’un même semestre.

Les UE sont affectées d’une note éliminatoire. Dans ce cas, toute note inférieure à 08/20 est éliminatoire au titre du semestre.

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Admission

Niveau requis/prérequis :

Licences en Biochimie, Microbiologie, Biologie moléculaire, Technologies alimentaires et Sciences de l’environnement ou toute autre formation jugée équivalente.

Modalités d’admission (dossier et processus) :

CONDITIONS D’INSCRIPTION 

Pour bénéficier de cette formation, le candidat doit résider dans un pays disposant d’une implantation de l’AUF accueillant des étudiants. 

L’Agence Universitaire de la Francophonie met à la disposition des candidats sélectionnés (allocataires ou non) ses campus numériques francophones (CNF). Ils y trouveront toutes les infrastructures techniques et de réseau afin de suivre cette formation dans de bonnes conditions. 

La liste des campus numériques francophones est disponible sur le site de l’AUF : https://www.auf.org/lauf-dans-le-monde/ 

Chaque personne ayant régulièrement complété un dossier de candidature, recevra par courrier électronique un identifiant et un mot de passe. Ces éléments permettent d’actualiser le dossier, jusqu’à la date de clôture des appels. 

L’admission à la formation se fera sur la base d’une présélection sur dossier suivie de la sélection par le comité pédagogique de la formation. 

Une présélection sera effectuée sur le dossier, à partir du formulaire rempli en ligne. Des renseignements complémentaires pourront être demandés aux candidats.

La sélection finale sera effectuée à l’issue d’une réunion de la commission d’équivalence de l’université.

Pour postuler à cette formation, le dossier de candidature doit comprendre :

• Une demande manuscrite (timbrée pour les Camerounais) et motivée, adressée à Monsieur le directeur de l’ENSAI ;
• Le formulaire de demande de candidature renseigné ;
• Une copie certifiée conforme de l’acte de naissance ;
• Une photocopie de la carte d’identité ou du passeport ou toute pièce équivalente ;
• Une copie certifiée du diplôme requis et des relevés de notes ;
• Une copie certifiée conforme du baccalauréat ou tout autre diplôme équivalent ;
• Quatre photos 4×4 du candidat ;
• Certificat médical datant de moins de trois mois ;
• Un curriculum vitae ;
• Deux (2) adresses (Noms, Prénoms, Grades ou titres, contact téléphoniques et mails) de personnes de références (Personnalités académiques) à contacter en cas de besoin ;
• Une enveloppe A4 timbrée (pour les Camerounais).

Financement :

CONDITIONS FINANCIÈRES 

Allocations d’étude à distance 

L’AUF offre des allocations d’étude à distance sous forme d’une prise en charge partielle des frais d’inscription à certains des étudiants les plus méritants ou aux ressources limitées. 

Le nombre d’allocation est limité et est attribué de manière compétitive. 

Par décision du Conseil Scientifique de l’Agence universitaire de la Francophonie, les candidatures féminines sont favorisées. 

Pour être éligible à une allocation d’étude à distance, le candidat doit obligatoirement résider dans un pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, des Caraïbes ou d’Europe centrale et orientale. Il doit également impérativement y demeurer, sauf dérogation exceptionnelle, pendant toute la durée de la formation. 

Les ressortissants d’un pays francophone du Sud résidant dans un pays d’Europe de l’Ouest ou d’Amérique du Nord ne sont pas éligibles. 

Attention ! en cas d’acceptation à plusieurs formations, une seule allocation est accordée. 

Modalités de paiement 

Le coût de la formation est de 1540 euros (par an). S’y ajoute 10 euros de frais de dossiers. 

(soit un total de 3080 euros pour les deux années de formation M1+M2.).

Le montant de l’allocation d’étude à distance accordée par l’AUF est de 770 euros (par an). 

Par conséquent : 

• Les candidats ne bénéficiant pas d’une allocation d’étude à distance devront s’acquitter d’un montant total de 1550 euros (par an) pour valider leur inscription. 

• Les candidats bénéficiant d’une allocation d’étude à distance devront s’acquitter d’un montant total de 780 euros (par an) pour valider leur inscription. 

NB : Le montant de l’allocation d’étude à distance de l’AUF n’est pas versé au candidat sélectionné, mais directement à l’établissement en charge de la formation afin de couvrir la partie complémentaire des frais d’inscription. 

La somme à la charge du candidat, allocataire ou non, est à verser en une seule fois, auprès du campus numérique francophone du pays de résidence du candidat, dès la confirmation de sa sélection définitive. Elle peut être versée en monnaie locale (le taux de change utilisé est fixé par chaque implantation). 

Aucun délai de paiement ne sera accordé. Le non-versement de cette participation dans les délais indiqués lors de la notification d’acceptation entraîne automatiquement l’annulation de la sélection. 

Attention ! une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d’annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement. 

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Information de contact

Nom et prénom NSO Emmanuel Jong
Fonction Coordonnateur de la formation
Courriel nso_emmanuel@yahoo.fr
Téléphone +237 699 54 62 27

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